Une attitude de communication pour faire face à l'anxiété

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Nous vivons dans un mode digital où la robotisation prend de plus en plus de place. Où la peur de la déshumanisation grignote notre espace mental.

Nous sommes en train de changer de paradigme et cela ne se fait pas sans heurt, sans difficulté. Tout changement de norme sociale génère de l’insécurité, du doute et des résistances en chacun de nous.

Nos façons de vivre changent. Actuellement, le port du masque obligatoire devient une nouvelle norme qui bouscule les liens sociaux occasionnant un surcroit d’anxiété. Je vous renvoie à l’article écris dans Psychologies du mois de mai 2021

Comment ne pas se laisser piéger par l'anxiété

Notre cerveau se rappelle des situations qui nous ont touchées ou qui nous touchent émotionnellement.

Notre réaction communicationnelle ? pris par la peur ou l’anxiété, nous fuyons les autres, nous évitons d’y penser mettant la tête dans le sable, ou niant le problème. Parfois aussi nous développons des attitudes de communication proches de l’agressivité.
Personne n’est agressif dans son identité, dans son être. Mais tout le monde est manipulé par son cerveau émotionnel. Lequel génère de l’agressivité. Et donc des attitudes de violence parfois, de tensions toujours.

L’information diffusée dans les médias créé de la peur, de la fuite, de l’agressivité. Qui entrainent plus de ce que l’on constate au quotidien.

Adopter une attitude de communication face à l’information, dans la relation à soi et aux autres

1- S’informer judicieusement en construisant sa propre vérité

a. Savoir qu’une information reçue n’est QU’UN point de vue et le prendre comme tel. Ce point de vue fait partie de la vérité, mais n’est pas la vérité
b. Croiser les informations provenant de différentes sources afin de se faire sa propre opinion (ce qui évitera la confusion qui est à l’origine de l’agressivité)
c. Aller piocher des informations différentes de celles de d’habitude tout en vérifiant la fiabilité de la source donnée
d. Si une personne que vous ne connaissez pas donne des informations, regardez le parcours de cette personne et faites-vous votre propre opinion (cela évite d’aller à la facilité et de croire les dires de n’importe qui)

2- Prendre soin de soi physiquement et mentalement

a. Respirer profondément plusieurs fois par jour comme nous l’enseigne par exemple la cohérence cardiaque
b. Prendre soin de son corps en s’alimentant le plus naturellement possible tout en réduisant la nourriture industrielle
c. Reprendre le pouvoir de sa vie en décidant d’installer une nouvelle habitude sportive très régulière : bouger son corps active l’oxygénation de son cerveau ce qui permet d’avoir une pensée claire, de prendre du recul et de faire de meilleurs choix

3- Prendre soin dans ses relations aux autres

a. Nous vivons des ruptures qui ont un poids psychologique énorme. C’est une épreuve pour tous. Comment ne plus se serrer dans les bras, se toucher les mains, les joues, se rendre visite, faire vivre ces liens humains si indispensables sans lesquels nous ne sommes plus rien ? Les études scientifiques montrent qu’isoler quelqu’un et le mettre à l’écart du monde et de ses proches, c’est le priver des liens sociaux qui lui font du bien, c’est le rendre malade. L’isolement augmenterait le risque de mourir. Le climat social et sanitaire accentue la détresse psychologique dans la rue, au travail et avec les autres. Cette détresse s’accompagne de peurs multiples et de comportements irrationnels. La peur que l’autre me contamine. La peur que l’autre me croit suspect de porter le virus. La peur que l’autre me rejette dès que j’ai une toux de printemps, ou que je ne me conforme pas à porter un masque.
b. Ce qui a un impact sur nous, par ricochet, a un impact sur les autres. Si nous avons peur, nous rejetons les autres. Le risque de la distanciation sociale est de nous mettre à l’écart des autres et d’être seul, donc influençable
c. Ne laissez pas les événements extérieurs rentrer dans votre vie pour perturber vos relations. Evacuer les personnes qui vous jugent mais entourez vous des personnes qui vont vous donner du positif, de l’enthousiasme, et vous faire regarder les événements autrement.
d. Prendre soin de soi psychologiquement et être fort pour garder la légèreté et résister à l’embarquement vers l’anxiété
e. Nous sommes enfermés dans des règles de société qui nous sont imposées et nous enlèvent de la liberté comme marcher avec un masque, entrer dans un magasin avec un masque...
f. Lisez des livres qui vous font du bien, apprenez des formations qui vous boostent, fréquentez des personnes qui vous élèvent, qui voient autrement et positivement

4- Reprogrammer son état d’esprit en explorant ses biais anxiogènes

a. Si vous avez l’habitude de plaquer du négatif, de la peur ou de l’anxiété, sur une situation un projet, une idée vous êtes programmé à l’anxiété, et parfois au conditionnement de la manipulation
b. Associez systématiquement un biais favorable et positif
c. Redonnez du sens à votre existence en vous posant pendant les vacances pour prendre du recul et demandez vous ce qui est important pour vous aujourd’hui ? et si demain le monde change, sur quelles valeurs allez-vous vous appuyer pour tenir le mât de votre navire ?
d. Si vous n’avez plus de travail, demandez vous quel travail vous donnera du sens demain. Et éventuellement envisagez un travail de bilan.
Pour se réinventer et quitter le conditionnement de l’anxiété, éviter d’être manipulé à son insu, cela demande d’avoir des attitudes communicationnelles pour ne pas se laisser piéger. Pour ne pas s’isoler.                                  

Remettre de la légèreté dans sa vie c’est changer ou renforcer son état d’esprit, en mettant en place des routines sur ces différents points.
C’est cela même qui donnera de la force intérieure pour faire face au changement

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