
Être entrepreneure, c’est aussi affronter l’invisible : entre liberté et vigilance
Créer son activité, c’est souvent répondre à un appel intérieur. Pour beaucoup de femmes comme moi, c’est une manière d’aligner ses valeurs, ses talents, sa voix. Mais l’aventure ne s’arrête pas à la liberté d’entreprendre : elle implique aussi de savoir se protéger, de repérer les pièges et de faire face à ceux qui rôdent en silence.
L’envers du décor : ce qu’on ne vous dit pas sur la vie d’entrepreneure
Sous les apparences de l’autonomie et de la passion, il y a un quotidien fait de vigilance permanente. Je partage ici mon envers du décor ET une réalité que vivent beaucoup de femmes entrepreneures, mais que peu osent exprimer publiquement.
Des pratiques douteuses à chaque coin de courriel
Dans ma boîte mail, il y a ces messages auxquels je ne me suis jamais abonnée, ces newsletters déguisées en « confirmation d’inscription », ces faux numéros qui te disent merci pour un service que tu n’as pas rendu. Un flot continu de tentatives pour attirer l’attention, voire soutirer des données. C’est harcelant, épuisant, et cela oblige à être en alerte constante.
L’usurpation : quand ton nom devient un champ de bataille
Dernier exemple en date : un site a copié mon nom de domaine en y ajoutant un simple “-38”, pour proposer… du coaching. Même secteur, même nom, même univers. Derrière ce geste en apparence anodin se cache une tentative de confusion manifeste, une forme de parasitisme numérique. Cela m’a forcée à entrer dans une démarche juridique et à mobiliser des compétences que je n’avais jamais imaginé devoir développer.
Espionnage et vol d’idées : l’envers de la visibilité
Quand tu t’exposes, tu t’ouvres. Et certaines personnes utilisent cette ouverture non pour s’inspirer, mais pour copier. Tes idées, tes textes, ta signature — tout devient matière à recyclage. Tu retrouves parfois tes mots, à peine modifiés, dans les contenus d’autrui. C’est blessant, mais surtout, cela pousse à renforcer ses frontières tout en continuant à incarner sa voix.
Entre force et lâcher-prise : les vraies compétences de l’entrepreneure
Être entrepreneure, ce n’est pas juste créer une activité. C’est développer des réflexes de stratège, des réflexes de protection avant de savoir vendre et surtout… une force intérieure que personne ne voit.
La persévérance : cette boussole intérieure
Quand on construit seule, tout est lent. Les résultats ne sont pas immédiats. C’est pourquoi je prône la persévérance, d’accepter d’avancer même quand c’est flou, même quand d’autres prennent des raccourcis éthiquement douteux. C’est rester fidèle à mon éthique, même quand le mistral souffle. 😊
Le courage de nommer, le courage d’agir
Il faut du courage pour dire non, pour dénoncer, pour écrire noir sur blanc qu’un autre utilise ton nom ou ton contenu. Longtemps, j’ai cru qu’il valait mieux se taire. Aujourd’hui, je sais que se positionner, c’est aussi protéger mon écosystème, mes client.e.s, et toutes les femmes qui se lancent.
Ce que l’on garde, c’est ce que l’on a donné.
Marguerite Duras, "Écrire"
Le lâcher-prise stratégique
On ne peut pas tout contrôler. Il faut parfois choisir ses combats, décider de laisser couler certaines attaques pour ne pas y laisser son énergie. C’est un vrai apprentissage pour moi : celui de ne pas confondre résistance et obstination.
Cultiver sa vigilance sans perdre son feu intérieur
L’entrepreneuriat féminin est un chemin exigeant. Mais il est aussi profondément libérateur. Il nous demande d’élargir nos compétences bien au-delà de notre métier : droit, cybersécurité, communication, posture. Il nous forge. Et dans cette posture, on découvre qu'on est bien plus solides qu’on ne l’aurait cru.
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